Le presbytère.
Cette maison à haut et bas étage avec jardin, cour, terre,
écuries et remises située à Emmenot à côté de l'église de Larra a été
construite sur un terrain acquis à Marseillac et Fériol, le 22 Novembre 1837
par Madame d'Auderic de Soucirac.
Après avoir fait dresser un plan de la construction par M. Claverie (Géomètre-arpenteur) en 1838. Elle fit bâtir le presbytère et elle le donna à
la "Fabrique" de Larra suivant un acte dressé le 25 Août 1851.
L'ensemble de la bâtisse avait été attribué à l'Hospice de Grenade-sur-Garonne par décret
du 7 Juin 1910 suite à la loi du 13 Avril 1908.
Enfin, ce presbytère sera revendu de gré à gré à la Commune de Larra par l'hospice de
Grenade-sur-Garonne par délibération de la commission administrative du 28 Mars
1962 selon estimation des domaines.
Les anciens Larrassiens se souvenaient que c'est dans cette bâtisse que se faisaient les repas
de clôture après les traditionnelles fêtes religieuses en l'honneur de Saint-Séverin, ou bien après
les cérémonies de bénédiction du bétail, les processions des rogations et même la fête des moissons.
Durant la guerre de 1939/45, c'est là que se tenaient les permanences pour la délivrance des tickets de rationnement...
Après l'acquisition du presbytère par la commune en 1962, deux appartements furent aménagés.
Les derniers locataires quitteront les logements en 1982 et dès lors les locaux du corps principal
seront attribués aux associations larrassiennes: le club du troisième âge et la bibliothèque.
L'aile droite étant occupée depuis 1985 par le foyer rural, tandis que depuis 1990, l'aile gauche
abrite les ateliers communaux. Le jardin étant devenu le terrain de pétanque...
Le bâtiment est d'une construction remarquable: les murs de façade sont réalisés en rangées
alternées de briques traditionnelles et de galets de Garonne soigneusement appareillés.
Bien que certaines fenêtres de la façade principale aient été abîmées lors de l'aménagement des appartements,
les ouvertures sont toutes d'une facture remarquable.
Le presbytère attend certainement une restauration qui en ferait un fleuron de l'architecture
du début du dix-neuvième siècle dans le midi toulousain!